dimanche 3 janvier 2016

Dessin #1 : Petit ours blanc

J'ai décidé de m'entraîner à dessiner. Après de longues recherches, j'ai fini par trouver le site de Léo, Dessin-Création par le biais duquel j'ai pu avoir des pistes pour améliorer ma technique. Le but à lonng terme, c'est de pouvoir publier un court-métrage en dessin d'animation.

D'ici là, je posterai tout et n'importe quoi dans cette section, dont les planches constitutives du court métrage final.

dessin-ours-blanc-la-damenoire

vendredi 1 janvier 2016

À l'aube d'une nouvelle année.

Je n'ai pas pris de câble. Je ne sais pas vraiment pourquoi je me suis imaginé que je pourrais compter sur quelqu'un d'autre. Sur lui, qui est rentré chez lui sans même me dire au revoir, sans même prendre la peine de vérifier comment j'allais. Mais enfin ...
Je ne sais pas pourquoi je me suis imaginé.
Je me suis habituée à ne pas avoir besoin d'exprimer mes besoins. Avec lui c'était simple, il était suffisamment aguerri pour gérer. Pour me gérer bourrée, pour me gérer battue, abattue, en colère, enragée, frustrée. Après lui, il m'était devenu normal de m'occuper des autres comme il s'occupait de moi. Se souvenir de ce que l'autre aime boire, manger, à quelle heure il se lève le week-end, à quelle heure il se couche ; connaître sa routine. Tout connaître, pour pouvoir me rendre utile au moment le plus opportun, par anticipation. Maintenant qu'il n'est plus là, je n'ai plus ça – et tellement d'autres choses.
Alors je n'ose plus demander, je ne sais plus ce qui m'est dû, si quoi que ce soit m'est dû.
Alors je n'ose plus me battre. Comme si s'était évanouie toute volonté de préserver ce qui me tient à cœur.
Quand les gens me demandent, je dis que j'ai oublié. C'est plus simple que d'admettre que je n'ai pas osé. Car il faut comprendre que ce n'est pas l'image que les gens se font de moi.
Celle-là ? Pfff ... Elle ose tout, elle se permet tout !! On ne sait pas pour qui elle se prend
Pour qui je me prends. Pour quelqu'un qui a eu un jour toutes les prétentions du monde, me voilà bien désarmée. Vers qui vas-tu te tourner à présent ? Tous les autres sont d'accord. Maintenant, tu es seule face à des gens qui ne souhaitent que te voir échouer. Car tu as osé le dire tout haut :
Je suis un être humain, il me suffit juste de vouloir quelque chose pour travailler, pour l'avoir.

Oui. Je l'admets solennellement aujourd'hui. J'ai des facilités. Ça ne veut pas dire qu'on m'offre tout. J'ai des facilités à désirer des choses, à en rêver au point d'en être obsédée. J'ai développé des facilités à faire des plans, des stratagèmes, à organiser des choses, car elles me paraissent logiques. Je peux imaginer tout et n'importe quoi, du moment que ça me fasse envie. Alors c'est peut-être ça mon problème : je n'ai plus envie de rien.
Ils essaient tous de me faire croire que c'est par fainéantise, un manque de travail. En vérité, dès que je travaille, on m'accuse d'avoir des facilités ! On m'accuse encore d'être fainéante. Et lorsqu'on me juge comme ça, quelque chose en moi se brise.